Je crois qu'on a tous connu cela un jour, sentir quelque chose dans notre dos qui suit nos pas d'enfant jusqu'à venir tapoter de la pointe du doigt sur notre épaule. On se retourne, et l'évidence nous frappe: On est seul. Pourtant on aurait juré que...
Alors on s'invente des histoires, on s'invente des hasards, des signes, du sens, du vide. On croit, on ne croit pas, on ne croit plus, on renie, on se renie, puis et puis... On revit.
La vie est faite de tous ces moments de chevauchement entre nos apparitions et nos disparitions... Nos moments de sincérité, nos obligations, nos amitiés, nos déceptions, nos joies... Nos passions.
Le cheval a cette capacité à tapoter l'épaule de notre âme d'enfant et lorsqu'on se retourne, une seconde fois, on peut enfin jurer que... il est là.
Tellement là.
Profondément là.
Vivant.
Présent.